Millevaches 2021

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Hello, quelques mots sur cette édition 2021.
Pour moi, belles petites routes départementales d'hiver à travers les Charentes, la Dordogne et le Limousin. Bien équipé contre le froid, et la pluie menaçante, franchement j'adore ces conditions de roulage, avec moins de circulation et des pauses pipi-troquet bien plus chaleureuses qu'à la "belle" saison.
 
Des grosses averses de neige m'accueillent à Meymac, et la montée vers le bivouac s'avère périlleuse. Au pied du site, vers 17h tout l'monde est bloqué, et on devine vite que l'entrée du bourbier doit être compliquée...
Moi l'soir, j'aime bien être peinard, un minimum installé correct quoi. Là je le sentais pô l'merdier avec la nuit tombante, alors vu que mes potes étaient bloqués aussi au début du plateau au sud d'Aubusson, je suis parti à leur rencontre. Bloqué pour bloqué, on aurait bien échoué dans un hôtel pour festoyer tranquillou !

Ben, j' les ai pas croisés, ni retrouvés, et pendant que je prenais une bonne douche dans un hôtel d'Aubusson (atteint laborieusement après avoir traversé tout le plateau enneigé, avec des T° négatives...), ils installaient leur campement sur le fameux site, vers 21h.
Samedi matin, je repars et cette fois, je passerai par Ussel, redoutant d'avoir à retraverser le plateau que j'imagine glacé, alors qu'en fait il fait un peu moins froid et que les routes ont été bien salées dans toute la région, donc bien plus sûres.

Rassemblement hivernal classique, tendance réchauffement climatique, hélas sur des prairies humides qui se transforment vite en bourbiers sans nom. sur un site pourtant magnifique où la neige pourtant peu épaisse cache la "misère". Il manque des vraies températures négatives pour que cette hivernale soit encore plus chaleureuse, c'est clair ; mais les millésimes ne se ressemblant pas tous, qui sait, l'an prochain sera peut être parfait ? 

Pour moi cependant, grand bonheur de retrouver les copains d'Angers, campement sympa malgré la boue des chemins, rencontres motardes originales + un bel A/R sur des routes comme je les aime (avec une chouette moto, of course !  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ).   

Bien sûr, comme l'évoque notre collègue jixa31 dans un autre sujet, tout n'est pas au top dans ce type d'événement...  Je retiens les accès au site clairement non préparés qui ont généré quelques glissades involontaires, et le discret contrôle d'identité (pass sanitaire + billet nominatif d'entrée) sans doute exigé par le préfet local qui menaçait d'annuler la concentre.  
Le sel sur les motos, c'est pas une spécificité locale, mais plutôt un désagrément hivernal ponctuel pour les machines qu'il faut rincer régulièrement à grande eau. Rentré sur "mon" île où qu'on sale jamais, j'ai aussitôt nettoyé la bécane de son sel et de toute la boue qu'elle portait, et y'en avait !

D'ailleurs, je félicite pas le connard  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] en scooter qui, gaz inutilement ouvert en grand, a repeint pas mal de motos, près de l'allée où j'avais garé la mienne. Notez que je stigmatise pô tous les scootards, je relate simplement les dires de not' voisin de campement qui a assisté à la scène...

Enfin, je rends hommage à mon fidèle appareil photo qu'a rendu l'âme... Un seul cliché et pouf ... et encore c'est pô celui que j'ai mis là, piqué sur une autre site. 
Merci aux 80 bénévoles du MC de Meymac pour la survie des Millevaches, où plein se demandent pourquoi ils sont venus, et où pourtant ils reviennent  !

Merci Jacques pour ce compte rendu très détaillé et tes appréciations personnelles.
Il faut du courage pour entrer dans un tel bourbier !

Étant ex enduriste, j'ai aussi connu des journées de boue. C'est dur et fatigant.

Donc, chapeau bas pour tes Millevaches 2021.

Merci Jacques !

Ça me conforte dans l'opinion que ce n'est pas pour moi, ce genre d'événement. Rouler l'hiver, d'accord, mais avec la promesse d'un minimum de confort à l'arrivée.

Comme je dis souvent, "faut qu'ça reste un plaisir."

Tu referas ça avec ta future T120 rutilante ?

Captain Yvig a écrit:

Tu referas ça avec ta future T120 rutilante ?

 Certainement, mais à condition que je trouve auparavant la bagagerie et le p'tit parebrise qui me vont bien. Eventuellement des pares-mains, sauf si les commandes de la Bonnie acceptent mes vieux manchons sans risquer de presser n'importe quel bidule sensible qui dépasse ...

Mais avant l'arrivée de la T120, j'ai encore une belle virée à faire avec la Tiger, c'est le super festival cinéma moto de Nice, à la mi-février ... Rhââ lovely !! 

Grand V à tous !

En effet, rouler l'hiver n'est pas un problème en soi par contre l'hébergement est primordial(pour moi) mais bravo...

Perso, je trouve ça très fort, rouler sur la neige, s'embourber dans la boue, se cailler sous la tente. 
Trop fort pour moi.
Mon truc à cette saison, c'est plutôt les mille mouettes, aller vers l'Ouest, la Bretagne, une région garantie sans neige et presque sans verglas. 

Je reviens de 10 jours dans le Finistère, j'ai eu du froid (2°C de nuit), de la pluie, des coups de vent mais c'était bien, des bonnes sensations mais c'était jamais inconfortable. 
Faut dire que j'avais pris ma vieille R100RT, la seule moto qui chauffe les mains + les pieds et te garde le slip au sec en toutes circonstances ou presque.