Sécurité pneus : produits à injecter

Maloya a écrit:

Il semble plus liquide donc peut-être plus facile à injecter que le Restom bien épais ?

Je n'ai utilisé que AC Protect; c'est facile à injecter sur les pneus tubeless, et un peu galère sur les pneus à chambre, je n'ai pas réussi à déterminer pourquoi en ce cas, il faut s'y reprendre à plusieurs fois.

Je crois que tous ces produits sont épais, autrement ils n'auraient aucune utilité. Il est impossible d'injecter le produit en une seule fois, mais cela n'implique pas que ce soit un calvaire. Il suffit de suivre les petits conseils donnés précédemment.

Je radote peut-être (sans doute ) car j'ai peut-être déjà posé la question , mais qu'en est-il en cas de changement de pneus ?
Peut-on conserver la chambre à air avec son produit , ou doit-on changer la chambre et renouveler l'injection du produit , donc coût supplémentaire ?
Merci .

On garde la chambre à air avec le produit.

Bon à savoir , merci .

Le fabricant recommande de remettre du produit à intervalles réguliers...

Conseil motivé techniquement ou commercialement, le mystère reste entier !

Le fabricant de AC Protect alors. Restom n'en parle pas.

Lors de mon changement de pneu AV, le monteur a exigé une chambre à air neuve.
Il part du principe que la valve peut s'oxyder, rouiller et l'eau s'infiltrer.

Gil Karde a écrit:

Lors de mon changement de pneu AV, le monteur a exigé une chambre à air neuve.
Il part du principe que la valve peut s'oxyder, rouiller et l'eau s'infiltrer.

Ou perdre de l'air, ou que le caoutchouc s'abîme, ou qu'une micro déchirure passe inaperçue, etc....
Je change systématiquement les chambres(renforcées pour ma part, bien que pas totalement convaincu....)à chaque chgt de pneus.
Là, on  parle du prix d'une pizza....

demain, j'ai rendez vous à 9 h pour mettre une roue AR de Street Twin, donc montée en tubeless. Ceci bien entendu à condition que le Michelin PR4 vieux de 500 km ait supporté les 2 km de roulage à plat à 20 km/h.

J'ai injecté le RestomNoCrash 8340 dans mes 2 chambres à air. J'envisageais l'opération avec circonspection, étant donné ce que j'avais lu, notamment de Jean-Phi.


C'est un fait, il faut une pression considérable pour faire passer la mixture par la valve ; le flacon est trop rigide, et sa forme n'est pas adaptée. J'ai fini par l'écrabouiller, de rage...


Pour les quantités, c'est au pifomètre, puisqu'il n'y a pas d'inconvénient à en mettre trop, j'ai simplement vérifié sur ma Roberval-à-peser-les-crabes que j'en mettais assez.


Depuis, j'ai fait 2000 km sans crevaison .

Je ne sais pas si c'était du Restom, mais le liquide préventif que Coupinot m'avait mis cet hiver dans la chambre AR ne m'a pas empêché de crever et même pas d'avoir le pneu qui s'effondre. C'était en courbe...
Justement, comme c'était en courbe, le produit n'a pas agi puisqu'au roulage, il est centrifugé sur la bande de roulement alors que j'ai crevé sur le côté.

J'ai commandé 1L de Restom et j'ai reçu 2 bidons de 500 ml et ça me fait 2 tire-obus disponibles . D'après Gaeter , ils sont fragiles !
Je vous conseille donc de demander 2 X 500 ml .

Maloya a écrit:

J'ai commandé 1L de Restom et j'ai reçu 2 bidons de 500 ml et ça me fait 2 tire-obus disponibles . D'après Gaeter , ils sont fragiles !
Je vous conseille donc de demander 2 X 500 ml .

Et c'est peut-être plus facile d'écraser le flacon ?

Peut-être plus maniable , mais la pression à exercer doit être la même .
J'attends que le temps s'améliore pour pouvoir rouler un peu juste après .

Personnellement, une fois que le flacon y est passé, je mettrais la moto sur la béquille centrale et je ferais tourner la roue au moteur en première avec des petits coups de gaz pour bien centrifuger la pate partout et pas seulement sur la bande de roulement.
En fait, je pense que le mieux, quand c'est fait, c'est d'aller faire un bon bout d'autoroute pour éviter que se crée un balourd.

Ce que dit Gunthar est tout à fait vrai. Il faut injecter le produit dans les deux chambres à air, la moto sur la béquille latérale. Ensuite, il faut la mettre sur la béquille centrale et faire tourner la roue arrière avec le moteur. Ensuite, il faut trouver un système pour faire tourner la roue avant avec le moteur ou employer un moteur externe avec une roue d’entrainement après avoir surélevé la moto avec un palan. Terminer par un bon bout d’autoroute en faisant des va-et-vient avant/arrière pour faire bouger les balourds formés par le produit qui s’est mis en balle formant une lourdeur, d’où le mot balourd.
 
Avant d’injecter le produit, il faut schudener* le flacon, hé ! patate !
·         Schudener : secouer avec violence (avec le bouchon vissé dessus !).

Gaeter a écrit:

Avant d’injecter le produit, il faut schudener* le flacon, hé ! patate !
·         Schudener : secouer avec violence (avec le bouchon vissé dessus !).

Eh banane ! Pour être secoué , il a été secoué !
L'obus ayant été retiré , je ne vois pas trop la différence entre le pneu écrasé au sol et la roue soulevée au cric pour l'injection du produit , ce qui permet de la faire tourner immédiatement . Idem pour l'arrière .
( je respecte le mode d'emploi , moi ! )
Puis roulage immédiat de quelques kilomètres .

Bien ! Si je te comprends bien, tu as su finir "l'injection", c'est fait et tu as été rouler quelques kilomètres. Qu'est-ce qui clochait au départ ?
P.S. Je suppose tout de même que tu as compris l'humour grinçant du texte en réponse au commentaire de Gunthar ! J'étais en grande forme hier.

Non , je n'ai pas fini l'injection à l'avant et rien à l'arrière .
Je vais réessayer aujourd'hui

Je suis surpris de vous lire, tous, j'ai l'impression qu'on ne parle pas du même produit.
Le mode d'emploi indique de placer la valve à 12h ; pas à 6h, ni à 9h, à 12h.
Gaeter indique qu'il faut secouer le flacon, ce à quoi Maloya répond qu'il l'a bel et bien fait : personnellement je ne l'avais pas fait car je n'ai lu ça nulle part. En tous cas, quand le flacon est plein, le produit est trop épais pour ce faire.
En gros : j'ai ôté les obus, j'ai pressé le flacon pour faire rentrer (péniblement) une grande quantité de produit (au pifomètre), j'ai resserré les obus, gonflé les roues, et je suis allé rouler.

Comme le flacon n'est pas plein, il y a moyen de le maltraiter un peu en le pinçant de tous côtés, espérant que le liquide collé aux parois se détache. C'est ce que j'ai fait. Cela a-t-il aidé ou non, je ne sais pas, mais le résultat est que le liquide est rentré. 
En fait, après avoir injecté un minimum de produit avec la valve à 12h, c'était devenu tellement dur que je me suis dit que le liquide restait accumulé à l'orifice alors qu'il devait s'écouler. Je trouvais aussi illogique de pousser un liquide épais vers le haut. En mettant la valve à 9h, en injectant le plus possible jusqu'à ce que cela devienne dur et que le flacon soit complètement écrasé et en faisant tourner la roue entre deux injections, le liquide est entré quasi tout seul. Au fur et à mesure que le flacon se vide l'injection devient de plus en plus facile, mais il faut le détacher plus souvent pour lui redonner sa forme originale. C'est pourquoi il faut commencer avec la roue arrière qu'on peut facilement faire tourner, pour acquérir de l'expérience. Puis, il y a moins à injecter dans le pneu avant que dans le pneu arrière. 
Qu'il faille aller rouler un peu pour l'étendre est évident.

Vous faites vraiment envie, les gars. Bien content d'avoir des tubeless...