Bavardages autour des scooters

Si j'avais eu une assurance privée, j'en aurais fait usage. Quant au prix payé à l'hôpital privé, nous avons fait un arrangement : j'ai payé en noir, cash, sans facture. Sans cela, j'en aurais eu pour 3 Bonneville. Je ne parle ici que de mon opération du dos à Athènes et 10 jours d'hospitalisation. Tout le reste, les 15 jours à Héraklion, la radiothérapie, etc. ne m'a pas coûté un centime. Mon traitement hebdomadaire à l'hôpital de Chania ne me coûte rien du tout. Les frais du centre de revalidation sont très raisonnables. Je ne me plains donc pas trop, car je sais que j'aurais été bien moins encadré et que j'aurais payé beaucoup plus encore en France ou en Belgique.
 
Si je vous racontais tout ce que les deux neurochirurgiens ont fait pour moi, vous ne me croiriez pas. Mais comme c'est une longue histoire, je m'abstiens.

J’oublie le fric, ma santé d’abord. Puis il faut dire que l’opération m’a sorti de ma misère et que pour mon myélome, je suis très bien suivi et traité. Que demander de plus ?

Gunthar ! Quelle désillusion ! Moi qui croyais que tu étais impatient de me lire. Dans le post "Beta Alp 200", j’ai écrit qu’elle est en vente chez mon motociste et je n’ai donc plus "des" machines, mais bien "une" machine. 

C’est une solution, mais qui ne me plait pas. Je ne pourrais jamais rouler sur un engin dont je ne suis pas amoureux, que je ne trouve pas magnifique, qui ne serait qu’un pis-aller. Déjà que la majorité de ces scooters sont noirs, couleur que je déteste. Le Yam est disponible en gris clair ; c’est mieux sans être le nirvana. Il faudra que je m’y fasse.

Quand je roule avec ma T120, je suis le King, car j’ai la plus belle moto au monde. A thing of beauty is a joy forever.

Ma phrase était ambiguë, je te l’accorde. Je voulais dire que si je me décidais à acheter un scooter, un scooter qui ne m’attirerait pas en temps normal et qui de plus est moche et d’une couleur terne, je préfèrerais un modèle récent, dont les qualités sont reconnues, plutôt qu’une carne de 10 ans d’âge. Je ne m’y sentirais pas à l’aise ; je n’aurais aucun plaisir.

Je ne crois pas que ce sera le grand amour, mais bien une cohabitation amicale, laquelle se terminera dès que je pourrai enjamber la T120.

Oui, Gunthar est un homme pragmatique ; moi je suis un rêveur, ce dont il faut tenir compte.

J’ai beau donner quelques détails sur mon état de santé, personne ne sait exactement quelles sont mes lacunes, quel est mon état physique. Pour le savoir, il faudrait me voir et m’entendre l’expliquer. Personne donc ne sait résoudre mon problème et un VanVan, très sympathique par ailleurs, n’est certainement pas une bonne solution. 

Si je devais donner mes critères par ordre d'importance, je dirais ceci : confort et souplesse, facilité, capacité de chargement, motorisation. À qualités égales, le service après-vente. Nous sommes d'accord pour dire que le Yam répond bien à mon attente. 

J’ai découvert dans une revue hebdomadaire que je reçois par mail en Pdf, que BMW sort un scooter électrique, le CE04 Il est très futuriste.

De là, je suis allé voir les séries C : C650 et C400. La première bonne surprise est le prix, à hauteur de la concurrence et non pas spécial because BMW. Puis vient la finition, l’ergonomie (bulle réglable, …), bref, le sérieux allemand.

Mais bon, il n’a pas trois roues et est donc hors course. Puis, c’est un BMW, ma moto mal-aimée, sauf la R80RT de ma femme. Une vraie moto.

J’ai toujours aimé les Vespa, mais ce modèle-là est superbe.

Je n’achèterai pas de Yamaha Tricity 300. J’ai contacté un concessionnaire Yamaha à Chania en lui demandant s’il avait un Tricity 300 en magasin. Il m’a dit non, mais qu’il allait contacter l’importateur à Athènes pour en faire venir un. Il m’a contacté cet après-midi ; l’importateur n’en a plus ; la prochaine livraison est prévue en octobre. En octobre je roulerai en T120.

Viens ! Viens sur ma montagne, tout près du ciel j’ai ma maiso-on

Viens ! Viens sur ma montagne, emporte la folie de ma raison.

J’ai à nouveau été distrait, pour ne pas dire bête. Le concessionnaire de Chania ne pourra en avoir qu’un à partir du mois d’octobre. Oui, mais les autres, en ont-ils un ? J’étais braqué sur Chania parce que je voulais en voir un, m’asseoir dessus. Vous vous souvenez que j’ai acheté 2 voitures et 2 motos sur le continent, sans les avoir vues. Oui, mais une voiture, ce n’est qu’une voiture et une moto, c’est une moto. On sait à quoi s’attendre. Avec le scooter, je suis dans l’inconnu.

J’ai ouvert Car.gr et j’en ai trouvé une bonne dizaine, neufs et d’occasion. Un concessionnaire à Athènes a toute la panoplie et fait des conditions alléchantes. Le prix de base est de 8.490€. À ce prix, il donne gratuitement un pack cadeau composé de : la taxe de roulage, un ensemble complet casque, veste, pantalon, gants, bottes, une alarme, un bloque-disque de frein, un porte-bagages, un top-case Givi, 2 valises Givi de 30L.

Le client peut ne pas vouloir tel ou tel article ; le prix de base sera amputé d’une certaine somme. Il peut aussi ne rien vouloir ou en vouloir un qui n’est pas dans la liste. Quel serait alors le prix de vente ? Je lui ai posé la question avec comme seule exigence une selle basse, car avec la selle d’origine et mes 1m73 je n’aurais que la pointe des pieds par terre, ce qui n’est pas très rassurant. J’attends sa réponse. Selon mes calculs (?) le prix devrait descendre à environ 7.500€.

Acheter sans m’être assis dessus, sans le voir ? Attendre que je me sois complètement retapé ? That’s the question.

De tout cœur merci, Jim, d’avoir dit sans détour ce que tu penses de moi. C’est d’autant plus vrai, que tu n’es pas le seul à être de cet avis. Ma famille, mes amis, mes collègues, tous me l’ont dit un jour ou l’autre, de façon amicale, un sourire aux lèvres. Les raisons de leur opinion étaient variées, mais toujours valables. Je leur répondais qu’il faut un brin de folie dans la vie si l’on veut s’amuser.

Concernant mon dos, depuis des semaines j’aurais dû contacter mes neurochirurgiens pour leur demander si oui ou non je peux refaire de la moto, mais comme je crains que leur réponse soit négative, je remets systématiquement au lendemain. En somme, je fuis la réalité ; je fais l’autruche.