Mon garage auto

Salut les gars, Avec la permission du Captain, je me permets de vous faire part de mon autre passion après les motos : les ‘’bagnoles’’. Aujourd’hui je vais vous présenter mon garage juste avant qu’il ne se réduise un peu.
Pour commencer, la première du lot acquise fin 2002 à mon retour de l’étranger pour commencer ma retraite. Il s’agit d’une Mitsubishi Lancer Evolution 6 ‘’Tommi Makinen Edition’’ de 2000. Il s’agit de l’ultime version routière des Mitsubishi du WRC pour saluer les 4 titres de champion du monde des rallyes acquises par le dit Makinen. D’origine elle faisait 280 ch , celle que j’ai achetée faisait 330-340 ch. J’avais, à l’occasion d’un séjour de plusieurs années au Japon, possédé son ancêtre de 1993 la Lancer Evolution (personne ne savait qu’elle deviendrait Evo 1 par la suite). Quatre roues motrices + 2,0 litre turbo : une tenue de route très impressionnante et un moteur turbo sans concurrence à l’époque. Comme elle est  facile à modifier, je ne m’en suis pas privé et au fil des ans c’est devenu une machine extrême à emmener sur les petites routes alpines.
Tout a pratiquement été modifié sauf l’aspect extérieur (les jantes sont passées de 7,5’’ à 8,5’’ de large). Turbos (successivement usés ou explosés : 4-5), boites de vitesse (3-4 seulement), embrayages (4-5 peut-être… ?). Depuis 6-7 ans elle est figée sur une définition ‘’utile’’ de 450ch ; à la demande elle sortait 520 ch en tournant la molette de pression de turbo, mais comme j’avais trop peur de casser je ne l’ai utilisé que le jour de faire la cartographie et deux km sur route quand mon passager m’a dit : ‘’bon ça va, j’ai vu qu’elle marche’’ ; pour sortir 450 ch (55 daN de couple), une pression de turbo de 1,4/1,5 bar est nécessaire et pour 520 ch (62 daN de couple) il faut 1,8 bar (c’est le facteur limitant en raison des injecteurs qui saturent, le turbo acceptant 2,2 bar). Bien sûr tout est à l’avenant : joint de culasse, boulonnerie interne, paliers de vilebrequin renforcés, arbres à cames à diagrammes allongés. Pour contrôler le tout une centrale électronique (ECU) entièrement paramétrable de marque Motec. Je n’entre pas dans le détail, le descriptif des modifs tiens sur 2 pages…
Pour le reste : amortisseurs 3 voies réglables dans tous les sens, freins Alcon 6 pistons, grosses barres anti-roulis. C’était devenu un machine assez brutale (aussi bien en accélération qu’au freinage) mais aussi très gratifiante à conduire dans les virolos ; avant d’envoyer les gaz à fond il faut respirer un grand coup : une bête quoi.
Pendant quelques années je ne faisais que de la route  et un peu de circuit : pas ma tasse de thé, juste pour voir et rencontrer les copains qui m’appelaient ‘’l’ancêtre ‘’ (… ça fait toujours plaisir LOL). Depuis quelques années je me faisais inviter pour faire l’ouvreur dans des courses de cote (y compris celle de mon village, si, si !) et dans des montées historiques ; la Mitsubishi n’était pas assez vieille pour être considérée comme historique bien que le conducteur le soit. Cela me rajeunissait : j’ai fait plusieurs saisons de courses de cote à la fin des années ’70. Quel pied à utiliser sans vergogne sur des routes fermées !
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Toute passion est admirable. Tu m'en avais touché un mot lorsque nous nous sommes rencontrés et lorsqu'on lit les caractéristiques de ce bolide, on ne sait être qu'impressionné. On attend la suite !

Vous l’avez tous compris cette Mitsubishi n’est pas vraiment le véhicule destiné à aller chercher le pain tous les matins : confort en option, bruit imposant (mes voisins sont assez cools…). Il me fallait donc une machine susceptible de s’accommoder d’une conduite tout en souplesse et que madame accepte aussi (elle n’est pas montée dans la Mitsu depuis 10 ans, tous mes ‘’soit disant’’ parcours plus ‘’courts’’, en fait pleins de virages, la rendaient malade, parfois pendant 24 heures…). Comme j’aime bien les BMW (j’en arrive à la troisième successive), j’ai choisi en remplacement d’une berline 335d (un diesel avec un couple de camion) qui m’a paru bien lourde une M235i. Voiture moyenne, très équilibrée avec un 6 cylindre de 3,0litre qui sonne bien avec 330 ch. boite automatique ZF vraiment parfaite avec les palettes au volant quand on veut faire le mariole…Bon ce n’est pas une voiture de sport : les freins sont bons, la tenue de route est bonne même sur le mouillé, mais pas d’autobloquant et une direction assistée électrique qui en cas de conduite musclée ne renseigne pas sur l’approche de la limite de l’adhérence du train avant (en conduite rapide cela va bien mais en conduite extrême c’est gênant). Comme toutes mes voitures depuis 2002 elle est noire (totalement le hasard !). Seule modif apportée le remplacement des jantes d'origine équipés de pneus ''runflat'' (une horreur pour le confort et la tenue de route mais je les garde pour la revente) par des jantes BBS forgées avec des pneus Michelin PS4.
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Si je puis me permettre : ces pages sont en accès libre et on voit ta plaque d'immatriculation. 
Ca me semble peu prudent...

Merci Gunthar. J'ai carrément rendu l'accès possible aux seuls membres, après tout ça ne regarde pas les autres. Mais ça n'empêche pas de masquer les plaques !

Ah oui c’est pas faux , mais sur le BCBG il n'y a pas de voyou

Non, mais il peut y avoir un troll, un espion, un furtif...

Suite et fin...

Maintenant j’ai décidé, il y a quelques mois , de devenir raisonnable ;je me suis dit : la santé deviens problématique, je perds des forces je vais arrêter d’être un ‘’outlaw’’ (la Mitsu n’est absolument pas ‘’street legal ‘’ du moins pas en France …) et donc je vends la Mitsu et je m’achète une conduite. Ca c’était la théorie ! J’envisageais d'abord l’achat d’une ‘’classique’’ genre : Jaguar Mk 2 des années ’60 ou pourquoi pas une Datsun Z 240 des années ’70 (les japonais ne sont pas des rigolos !). Finalement il me faut une voiture pas trop vieille mais moderne quand même  avec un ‘’zeste’’ de sportivité. Allez savoir pourquoi, je me suis dit pourquoi pas une Porsche. Un de mes collègues, qui a eu au moins 5 ou 6 Misubishi, et qui fait surtout des sorties circuit m’avait vanté les mérites de cette marque : tu comprends je fais ma journée sur circuit je mets de l’essence et c’est tout (la Mitsu c’est pas vraiment ça…). Je regarde les modèles à partir de la 911/996 du début des années 2000 et finalement je me renseigne sur les 911/997 après avoir essayé une 911/997 GT3 Phase 2 de 2012, je tombe sur une 911/997 GT 3 RS de 2007. La 2012 avait quelques détails qui me chagrinaient un peu (amortos faiblards et freins vraiment trop durs …). La 2007 était déjà une GT3 RS et elle freinait normalement ; il se trouve que c’était l’ancienne de mon collègue mentionné plus haut. Toutes deux étaient réglées ‘’piste’’ : rabaissées complètement et freins Brembo ‘’trackdays’’ avec plaquettes ‘’Pagid’’ Rs 29 (j’ai les mêmes sur la Mitsu) . La GT3 RS a une présentation impeccable à 36,000 km et m’as été livrée avec un deuxième jeu de jantes (légères) et les freins céramiques (les ‘’pistards'' évitent de les utiliser : cout de remplacement dans les 8,000 Euros). Les freins et l’embrayage ont été remplacés avant la vente.
Bon maintenant il va me falloir apprivoiser l’engin : moteur tout à l’arrière, 415 ch  mais un couple un peu juste de 40 daNm car c’est un moteur atmosphérique (pas de turbo). En montagne ça se sent . Un de mes copains m’a demandé de faire un tour dans la Porsche, il a trouvé ça bien ; je lui ai alors dit  que ça n’arrivait pas à la cheville de la Mitsu et il a pris l’information avec une moue dubitative donc deux semaines après un petit tour dans la Mitsu l’a convaincu !
Fin de l’histoire, la Mitsu a été vendue et elle est partie à l’étranger, sniff, sniff….
Le garage est un peu triste aujourd’hui il n’y a plus les 1200 ch (450+330+415=1195) mais seulement 750ch dans l’écurie !
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Les bagnoles de sport ne m'intéressent pas, ni de près, ni de loin, mais comme je le disais, toute passion est admirable et je peux sincèrement m'attarder à admirer ton beau bolide. Il est superbe ! 
C'est drôle. Hier ma femme me disait : "Il y a à nouveau un fil électrique qui pend en-dessous de la voiture" et je lui ai répondu "On va la vendre et je vais t'acheter une Porsche, une vieille 911 décapotable ou mieux, une Ferrari. Même les rats ne savent pas se faufiler en-dessous." "Avec les routes d'ici, ce ne sont pas les fils électriques qui vont cavaler, mais tout le bas de caisse, les amortos, et je vais me retrouver avec une caisse à savon, à pédaler". Ouf ! Pas de Porsche, pas de Ferrari. Quelle chance ! La Guzzi n'est pas encore perdue ...