Liquide de refroidissement

Je te suis Gaeter, mais tu parlais d'une "astuce", ce qui aurait pu laisser penser à quelque chose de rapide ou inenvisagée jusqu'à présent, permettant de gagner du temps et surtout de ménager ses nerfs...

Mais tu as raison sur ce point, c'est sciencefictionesque pour ce qui me concerne, de se lancer dans ce type d'aventure... Liquide de refroidissement - Page 3 1841442442

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Tu as raison, Jim, il y a moyen de laisser de côté les essais infructueux et de ne parler que de l’astuce, bien que je sois persuadé que personne n’en aura besoin, jamais. Comme j’ai le temps, j’en parle. Je meuble.

J’ai laissé la vieille durite en place jusqu’à réception de la nouvelle, pour pouvoir bien suivre son parcours. Comme je l’ai dit précédemment, enfiler la durite sur l’entrée derrière le bouchon de remplissage et la positionner jusqu’à l’entrée derrière le cache latéral gauche ne pose pas de problème. Derrière le cache latéral gauche, la durite longe le bord droit du cadre et se cache derrière un faisceau électrique. Juste au-dessus du cache triangulaire en plastique noir, elle plonge vers le bas.

Comme la durite a deux courbes préformées, courbes qui vont épouser le vase d’expansion, il n’y a pas moyen de la pousser vers le bas, ni de la tirer à la main ou avec une cordelette attachée à son bout.

L’astuce est celle-ci : il faut défaire le clip qui tient le faisceau électrique et repousser celui-ci un peu vers la droite. Puis il faut retirer le cornet d’entrée d’air, qui ne tient qu’avec une seule vis, et qui empêche de glisser la main à l’arrière du cadre. Puis vient LE truc : introduire une tige filetée d’une dizaine de cm dans le bout de la durite sur une longueur de 2 – 3cm. La tige est filetée et tient bien dans la durite. Elle rigidifie et alourdit le bout de la durite, qui dès lors sait être poussée vers le bas et la main droite sait attraper la tige filetée pour tirer la durite jusqu’à ce qu’elle soit tendue et en place. Elle est alors visible dans la bas, à côté du vase.

À partir de là, il faut encore engager la portion libre de la durite par l’arrière et par-dessus le vase d’expansion pour que le bout vienne se positionner en face du conduit d’entrée du vase. Un brin de chipotage. Il ne reste plus qu’à remettre le collier, qui refuse obstinément de passer par-dessus la proéminence de la conduite d’entrée s’il n’est pas trituré par 3 mains supplémentaires, la quatrième tenant une pince dans laquelle le manipulateur se pince le doigt à chaque tentative. Et encore ! Il faut savoir que nous avons une pince spéciale pour colliers ! Mais ce collier-là est tellement petit, qu’elle ne sert à rien.

Bref, l’astuce est d’enlever le cornet d’arrivée d’air et d’enfiler une tige filetée (ou un boulon dont on a enlevé la tête) dans le bout de la durite. De quel diamètre demandes-tu ? 8mm.

Enlever le cache du vase et le remettre par la suite (2 vis difficilement accessibles), mettre en place la durite, devrait prendre 30 – 45 minutes, car l’astuce vous épargnera 1h de jurons et de trépignements de rage. Naturellement, si vous n'êtes pas en chaise roulante et que vous n'avez pas de difficultés pour vous vautrer à plat vente, vous gagnerez 15min et quelques moments de dépression aigües.

Je ne sais pas m'empêcher de parler de mon bon vieux temps et de crier haut et fort: Vive les Guzzi !

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Du choc des esprits jaillit la lumière.

Gaeter a écrit:: Bref, l’astuce est d’enlever le cornet d’arrivée d’air et d’enfiler une tige filetée (ou un boulon dont on a enlevé la tête) dans le bout de la durite. De quel diamètre demandes-tu ? 8mm.

Tu as bien fait de préciser le diamètre. Je n'aurais pas manqué de te poser la question...
Very Happy

Messages : 2530 Date d'inscription : 28/01/2019 Localisation : Paname

Cet après-midi, en roulant au pays de Galles où je suis depuis 3 jours avec un ami de 40 ans, je trouve que le moteur chauffe un peu plus les jambes que d'habitude, surtout côté droit.

Je m'arrête, laisse refroidir un peu et regarde le niveau d'eau : merdum, on ne le voit plus.

Avant de partir de France, il était un peu bas (1/4 de la hauteur) et j'avais demandé à mon mécano d'en rajouter quand il m'a changé les pneus. Il m'a dit que ce n'était pas nécessaire, qu'il n'en fallait pas trop.

Bref, je sais pas quoi faire : arrivé au B&B ce soir, en me penchant avec une lampe pour voir si à chaud le niveau avait remonté, moteur arrêté depuis 30 secondes, j'entendais des petits cliquetis caractèristiques d'un moteur refroidi par air qui refroidit.

Pas de témoin allumé au tableau de bord.

Demain matin, je vais à la station service ouverte le dimanche, à quelques km pour essayer de trouver le liquide OAT HD4X recommandé par Triumph.A défaut, je prendrai du liquide bleu et je referai le niveau. Et lundi, on ira à 80 bornes chez un concessionnaire Triumph.

J'espère qu'il n'y a pas de fuite ou de souci de pompe à eau. Le moteur a eu bien chaud plusieurs fois depuis qu'on est arrivé en GB, à chaque fois dans des bouchons en ville, et ce n'est peut-être que de la déperdition normale.
Je croise les doigts...

Gunthar a écrit:: Je croise les doigts...

Et nous avec toi !
Il y a quelques années , lors de mes voyages , je prenais toujours 2 petites bouteilles plastique de 25 cl ( huile et liquide de R ) .
Je ne le faisais plus dans de mes derniers avec la T120 .
Excès de confiance !

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Travailler n'a jamais tué personne mais pourquoi prendre le risque ?( Dicton populaire de mon pays )

Messages : 2530 Date d'inscription : 28/01/2019 Localisation : Paname

Alors ce matin, je vais à la station service ou j'achète du liquide bleu.
J'en met un peu dans le bocal en bas à gauche et très vite, ça déborde...

Sans doute je ne voyais pas le niveau, même moteur froid, parce que le truc était au delà du max, à raz.

Mon mécano m'a pourtant affirmé ne pas en avoir ajouté la semaine dernière.
A la dernière révision cet automne ? Possible que je n'ai pas vérifié depuis, c'est pas dans mes habitudes, mais...

Quant à la chaleur ressentie sur la jambe droite, est ce que je psychote ?

Toujours est-il que j'ai fait 200 miles sans souci aujourd'hui, à part que je trouve que le ventilateur déclenche étonnamment vite, après un arrêt de 10 secondes alors qu'on a roulé par 20-22°C.

Sinon, très bien les Michelin Classic Road, ils m'ont réconcilié avec la moto (je commençais à envisager une W800) qui n'est plus du tout tombante dans les coins de rue et qu'on n'a plus besoin de forcer dans les pif-paf. Bon, c'est toujours pas une ballerine, mais elle est beaucoup plus agréable, naturelle dans le sinueux.
Pourvou qué ça doure !

Content pour toi.

Pour le niveau du liquide de refoidissement il faut avouer que le bocal est tellement planqué avec un niveau difficile a lire que nous le surveillons peut être pas assez !
Pour moi à la précédente révision il m'en on retiré et j'ai trouvé peu de temps après qu'il m'en manquait et j'en ai donc remis !

Pour les pneus je suis comme toi très content des Michelin Road Classic qui n'ont rien à voir avec les précédents Pirelli Phantom. J'ai enfin retrouvé de la vivacité, de la précision dans le train avant et un bien meilleur guidage. Rien à repprocher mais je n'ai pas encore vraiment roulé sur le mouillé. A voir

Gunthar a écrit:: Alors ce matin, je vais à la station service ou j'achète du liquide bleu.
J'en met un peu dans le bocal en bas à gauche et très vite, ça déborde...

Sans doute je ne voyais pas le niveau, même moteur froid, parce que le truc était au delà du max, à raz.

Quand j'ai lu ton message, j'ai failli te faire part de la même mésaventure qui m'était arrivée, et puis je me suis dit qu'étant beaucoup plus averti que moi en la matière, tu n'aurais pas fait cette erreur....
Comme quoi, aussi bête qu'une suggestion puisse paraître, il ne faut pas hésiter à en faire part...

Messages : 2530 Date d'inscription : 28/01/2019 Localisation : Paname

En fait, le bocal était bien un peu en dessous du mini, mais comme j'ai fait un complément à chaud (niveau plus haut), ça a débordé. J'ai quand même versé 20 cl si j'en crois le niveau gravé sur le bidon.
Le lendemain, je l'ai amenée au concessionnaire de Swansea qui m'a controlé l'étanchéité du circuit, l'absence de bulle d'air et m'a dit que le niveau était OK. "Free of charge" m'a t'il répondu quand je lui ai demandé la facture.

Truc étonnant au passage, mais je ferai un petit récit de mon voyage (suis rentré lundi), le réceptionniste de l'atelier comme le mécano m'ont complimenté pour ma moto et son équipement très "Touring". "very nice".
En France, on m'a jamais dit ça et au mieux, on me dit que même si c'est moche, ça doit être pratique...
Pareil dans la rue : j'était parti avec un copain en grosse BMW R1200RT et c'est toujours la mienne que les gens, les motards, les vieux venaient détailler et souvent me poser des questions. Les sacoches étonnaient particulièrement. La BM de mon pote était comme transparente...

Gunthar a écrit:: En France, on m'a jamais dit ça et au mieux, on me dit que même si c'est moche, ça doit être pratique...

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